Feindre qu’il pourrait y avoir ici une quelconque présence humaine. Un être, un Homme, avec les souvenirs de son passé & les grandes idées qu’il potasse pour son avenir. Avec ses idées obsolètes, ses envies stupides, ses sentiments faussement tracassés. Un Homme, avec ses sourires forcés, ses pulsions bassement animales… Feindre qu’il pourrait y avoir ici des songes de travail, de famille, d’amis, d’amour, de haine, de choses frivoles et de volontés utopiques. Feindre que je pourrai être cet Homme, comme toi, comme lui, enfiler ces quatres murs sur ma vie comme un gant qui aurait déjà croisé des milliers de mains. Convaincue que ce n’est pas celle d’un autre qui bouillonne ici, mais bien ma solitude, apaisante, rassurante, qui patiemment, m’attend. »